The Crushed apple

Baltazar Gracian disait : « Solo mirandolas al reves se ven bien las cosas de este mundo.» (Les choses de ce monde ne se voient bien qu’en les regardant à l’envers.) J’ai mis en place tout au long de l’année, un vocabulaire de réinterprétation de l’espace public. Je voulais avoir une vision distincte de l’homme citoyen ordinaire. Mon voyage à New York, cité moderne par excellence, a débouché sur un constat de la société. Elle est animée par un chaos incessant. L’interprétation, la transformation de cet espace est passée par plusieurs étapes pour arriver à une image de l’image. Il s’agit d’une métamorphose de l’image photographique, portrait kaléidoscopique cohérent de l’urbanité new-yorkaise réalisé à l’aide de Maya (programme 3D). L’urbanité est cauchemardesque, chaotique et déformée. Il s’agit d’un trouble de la perception du monde, un vertige figuré par l’impossibilité d’être porté par une structure quelconque. Ces images sont porteuses d’un sens du tragique omniprésent dans la société et véhiculé par les médias de masse. Les images ne sont pas intimistes car je m’exprime dans une dimension urbaine. Elles absorbent le spectateur et occupent tout son espace rétinien. Le support d’impression est une toile normalement utilisée dans la publicité. Cette toile est micro perforée. De ce fait il y a une interaction entre l’image et le milieu dans lequel elle est exposée, on voit le lieu à travers l’image.